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Page:Leibniz-en.francais-Gerhardt.Math.1a7.djvu/357

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relictam ab Hermanno, qui in nonnullis Discipulus meus fuit : causa haec est, quare ipse non scripserim Dno. Fardellae, sed per Agnatum scribi curaverim.

Pro voto meo facies, si in scheda, quam paras contra libellum Anglicanum, argumentis a me suggestis ila utaris, ut Angli a me profecta non sentiant ; nisi forte quaedam invenias, quae publice extant in Annotationibus meis in Actis Lipsiensibus nuper editis, de quibus aliquis Anglus, Discipulus antehac meus, nunc Parisiis agens, sequentia mihi scribit :


« La semaine passée, [m'écrit un Anglais de mes anciens étudiants, actuellement agent à Paris], il arriva un de mes amis d’Angleterre, qui m’informa qu’on n’avait pas encore achevé d’imprimer la Nouvelle Edition des Principes de Monsieur Newton ; pour moy, je croy que le Chevalier tarde à dessein, pour voir, s’il peut, les remarques que vous avez faites sur la première Edition de ce livre : ce qui me confirme dans cette opinion, est que j’ay rencontré l’autre jour un Ecossois, qui se mêle un peu de Mal hématiques, qui m’a informé qu’une faute, que vous aviez trouvée dans ce livre, faisait beaucoup de bruit en Angleterre ; mais que les amis de Mr. Newton la faisaient passer pour une petite faute de calcul etc. »

[…]

« Je suis, [m'écrit Varignon,] comme vous, fort mécontent de la mauvaise querelle que Monsieur Keill vient de susciter à Monsieur Leibnitz. Il me parait, comme à vous, que le Commercium Epistolicum prouve seulement que Monsieur Newton, au temps des lettres qui y sont rapportées, avoit connaissance des infiniment petits, mais il n y parait pas qu’il en eut le calcul tel que Monsieur de Leibnitz l’a pu-