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ad SF, dicta portio aequabitur dimidio quadrato Q2F, et tota carbasus dimidio quadrato radii. Quin et si sit PB aequ. KF, aequabitur iterum carbasus quadrato radii. Sed et portio ejus quaevis inter meridianos facillime quadratur.

Scholium. Non inelegans nec inutile Alturum erat, testudinum formas delineationibus exprimere, sed temporis brevitas effecit, ut Geometricis oculis scribere contenti nunc essemus. Addi et hoc non inutile erit, posse etiam simili Methodo quaeri KB (pro PB) sic ut portiones potius versus aequalorem, quam versus polum quadrentur ; posse etiam in unum addi areolas, non ut hactenus inter duos meridianos, sed inter duos parallelos comprehensas, et zonam elementarem sphaericam fore vdx, et inde quadrabilem car* basum orituram, prout arens QS in rectam extensus et in B ipsi PK normaliter applicatus figuram quadrabilem praebet. Sed haec atque similia ex positis comminisci facile est ; unde fieri potest, ut constructiones etiam elegantiores aliquando nostris nascantur.


X.
NOUVELLES REMARQUES TOUCHANT L’ANALYSE DES TRANSCENDANTES, DIFFÉRENTES DE CELLES DE LA GÉOMÉTRIE DE M. DESCARTES.[1]

Il n’est pas mal-aisé à ceux qui sont versés dans l’Algébre ordinaire, de calculer par des exposans en lettres, tout comme en nombres, lorsque ces lettres ou ces nombres signifient les grandeurs connues. Mais lorsqu’elles signifient les grandeurs mêmes qu’on demande, ou qui ne sont pas déterminées, personne n’a encore montré la façon d’y calculer. Dans le second mois de la première année des Actes de Leipsic[2], je proposai cet exemple aisé, il y a déjà dix ans. Soit l’équation xx + x = 30, on demande la valeur du nombre x. Il est visible que 3 y satisfait, car 33 + 3, c’est-à-dire 27 + 3 fait 30. Mais comme il arrive souvent que la grandeur demandée n’est pas trouvable en nombres rationels, comment faire ? Je réponds qu’alors elle n’est pas même trouvable en

  1. Journal des Sçavans de l’année 1692.
  2. Siehe die Abhandlung : De vera proportione circuli ad quadratum circumscriptum in numeris rationalibus.