Page:Leibniz - Die philosophischen Schriften hg. Gerhardt Band 1.djvu/388

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peut revoquer en doute Tun sans pouvoir meUre Pautre en question. Car s’il n’y avoit que des apparences ou sönges, on ne seroit "pas moins asseurc de Texistence de ce qui pense, comme dit fort bien Mons. des Cartes, et moy j’adjoute qu’oD n’en pourroit» pas moins demonstrer rexistence de Dieu par des voyes differentes de Celles de Mons. des Gartes, et qui, à ce que je croy, menenl plus loing. Gar od na nullement besoin de supposer un eslre qui nous garanlisse destre trompes, puisquil est en nostre pouvoir de nous detromper dans beaucoup de cboses, et au moins sur les plus importantes. Je soubaite, Monsieur, que vos meditations la dessus ayent tout le succs que vous desirez ; mais pour cet effet, 11 est bon draller par ordre et d’establir des propositions ; cest le moyen de gagner terrein et davancer seurement. Je croy que vous obligeriez encor le public en luy communiquant de temps en temps des pieces choisies de TÄcademie et surtout de Piaton, car je reconnois qu1I y a là des choses plus belles et plus solides quon ne pense. Je suis, Monsieur etc.


II.
Foucher an Leibniz.

A Paris du 12 Aoust 1678.

Il a longlems que jay dessein de vous ecrire pour vous prier de me conserver Thonneur de vostre amitie et pour vous assurer que Mf le conseiiler Lantin et moy nous avons redoubl cnsemble Testime que nous avons pour vous. Il n’ y a que quelques mois que je suis de retour de province et Tune des premieres choses que jay faitte icy, a este de mlnformerde vous aupres de M\ l’Äbb Mariotte. Il m’a dit quil recevoit souvent de vos nouvelles, en quoy je Testime heureux. Il m’a temoigne aussi que vous souhaitiez que je vous fisse faire un hygromettre à ma faon. Plusieurs personnes que je considere fort, entrautre M ! Lantin, Messieurs ……[1]. M Justel etc. ont demand6 la mme chose, et je nay pas encor fait ce quils souhaitent. Jespere, Monsieur, que Je satisferay tous ces messieurs et vous pour le premier ; mais il ne mest este guere plus

  1. Mehrere Eigennamen, die nicht lesbar sind.