Page:Leibniz - Die philosophischen Schriften hg. Gerhardt Band 1.djvu/396

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concave d’un mnie cost6, Tincluse est moindre que rincludente, et là dessus il achve vigoureiisemenl ses demonstrations. Gest ce que j’ay à remarquer à ToccasioD de la page 7. de vostre reponse à Dom Robert de Gabez.

Si donc nous supposions par exemple le principe de contradiction, item que dans toute proposition veritable la notion du predicat est enferm dans Celle du sujet, et quelques autres axlomcs de cette nature, et si nous en pouvions prouvcr bien des choses aussi demonstrativement que le foni les Geometres, ne trouveris vous pas que cela seroit de consquence ? Mais il faudroit commencer un jour cette Methode, pour commencer k finir les disputes. Ce seroit tousjours gagner terrain.

Il est mme conslant qu’on doli supposer certaines verils, ou renoncer i toute esperance de faire des demonstrations, car les preuves ne scauroient aller h Tinfini. Il ne faut rien demander qui soit impossible, autrement ce seroit tmoigner quon ne recherche pns serieusementla verit. Je supposeray donc tousjours hardiment, que deux contradictoires ne scauroient estrc vrayes, et que ce qui implique contradiction ne scauroit estre, et par consequent que les propositions necessaires (cest h dire Celles dont le contraire implique contradiction) nont pas est establies par un decret libre, ou bien cVst abuser des mots. On ne scauroit rien apporter de plus clair pour prouver ces cYioses. Yous mme les supposds en ecrivant et en raisonnant, autrement vous pourries defendre a tout moment tout le contraire de ce que vous dites. Et cela soit dit sur la deuxime supposition.

Je trouve que vous avs raison, Monsieur, de soutenir dans la troisime supposition, en repondant a Dom Robert, qu’il y doit avoir quelque rapport naturel entre quelques traces du cerveau, et ce quon appelle les intellections pures. Autrement on ne scauroit enseigner ses opinions aux autres. Et quoyque les mots soyent arbitraires, il a fallu quelques marques nonarbitraires pour enseigner la signification de ces mots.

11 me semble aussi que vous aves raison (dans cette 3™ suppos. pag. 24) de douter que ies corps puissenl agir sur les esprits, et vice versa. J’ay \à dessus une plaisante opinion qui me paroist necessaire et qui est bien diflerente de celle de Tauteur de la Recherche. Je croy que tout« substance individuelle exprimc Tunivers tout entier k sa maniere, et que son estat suivant est une suite (quoyque souvent librej de son estal precedent, comnie s’il n’y avoit que Dieu et Elle aa monde ; mais comme toutes les substances