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XXI.
Foucher an Leibniz.

de Paris le 15 Jullet 1693.

Je vous reponds, Monsieur, posilivemenl et par avancc puisque vous le souhaitez. li y a cioq jours que j*ay receu voslre dorniere. 1° Jay donne vosire reponse à M le President Cousin. % Il a niis dans lo Journal du 2 de juin 1692 un exlrait de la lettre que vous m’avez. fait Thonaeur de mecrire. 3 Jay fait reponse a cette lettre, dans laquelle il est parle dos axiomes que vous scaves : Natura noUi agit saltatim, et Extrema in idem recidunt. Laquelle r6ponse est inseree dans le Journal du i(> mars 16B, de sorte que la piece que vous mavez envoye novissime vom» tiendra lieu de replique. 4 Je crois que vous aurez vu Textrait de M TAbbe Nicaise, qui conttent vostre jugement sur los ouvrages des Descartos, il qst inser6 dans un Journal de cette ann. 5<> La pieoe que vous avei envoye a M’ : Pelisson a este inseree auasi dans le 1 Journal de janvier 16B. Toutes ces pieoes, comme je pense, Monsieur, ne vous doivent point inquieter, car elles ne vous fönt point desbonneur et je scais que les Scavans les estiment. Vostre Mechanique ou Dyaniique a 0st6 niise de la pari de W de FAcademie, entre les malus de M’ de Varignon, lequel a ecrit son seatiment sur vostre ouvrage, et ne le fera point imprimer sans vous Tavoir fait scavoir à ce que ma dit M. FAbb Gabis, lequel est tousjours dispos6 à niettre dans ses memoires les pieces qul vous plaira de luy envoyer. 11 taut, si vous le trouvez bon, les addresser à M ? de TAcademie, et les reduire en forme de lettre. Je les donneray à Ul TAbb Galois, et auray soing quelles soient dans les memoires de TAcademie. Vous me maodez que vous menvoyez une ou deux fois vostre reponse pour le Journal. Mais je ne Tay receue que cette scule fois. M TAbb Galois a receu vostre lettre de W. Pelisson. Mr Lantin sest defiiit de sa charge et la remise à son fils. Il travaille presenlement a faire ses remarques sur Diogene Laerte ; il les nomme son Spicilegium. 11 travaillera apres à son histoire du Plaisir et de la Douleur, mais il mc mande qu’il doute fort si vous aprouverez son dessein. 11 ecrira à la maniere du chancelier Bacon, par observations, histoires et remarques. Je suis fort de vostre avis, Monsieur, qu’il seroit à souhaiter quil nous donnast de son vivant un Lantiniana. Ce