Page:Leibniz - Die philosophischen Schriften hg. Gerhardt Band 2.djvu/527

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par ce que dans le premier cas il est aidé par la matière magnetique qui circule autour de la Terre, et que dans l’autre ce courant lui est opposé ; mais qu’il n’y a rien de plus difficile que rl’en faire Pexperience à cause de la foiblesse extrême de ce courant. Pourtant pour la faire autant qu’il est possible, j’ai suspendu une petite boule de fer à un fil de soye crue de la longueur de dix pieds ou environ et je me suis apperçu que cette boule etoit tant fort peu mieux et de plus loing attirée par un aiman, quand son pole boreal regardoit le pole austral de la Terre, que lorsqu’il avoit une situation contraire. Mais connue la courant de la matière magnetique de la Terre est presque nul, et par sa foiblesse extrême hors d’état d’attirer tant fort peu sensiblement le moindre brin de fer, il faut pour bien faire cette experience choisir un aiman qui in si peu de vertu qu’il n’en a presque point, afin de l’egaIer le plus qu’il est possible à` celle de la Terre..Pespere que cette réponse vous satisfera en quelque façon et que vous me ferez la grâce d’être persuadé etc.

CXXVII.

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Cum nuper ad te prolixe scripserim, bas nunc unice dare volui in amici gratiam. la est Dn. Gérardus Cornelius van den Driesch, qui te mirifice colit ; et cum superiore sestnte huc excurrisset, multis hoc apud me testatus est. la nunc tuam opem flagitat, et me quoque vult proxeneta uti, etsi opus esse non putem. Ego vero addo, videri mibi dignum favore tuo aliorumque, etsi forte nonnullorum ex vestris gratiam amiserit, nescio cujus culpa. Sed juvenibus facile ignosci a sapientibus arbitror, qnoties stimulis gloriae acti limites nonnihil excedunt, qui a senibus praescribuntur. Sperat filio fratris Excellentissimi Nuntii Apostolici adjungi posse, si tuum suffragium accedat. Ego spondere ausim, hoc beneficium bene collocatum iri, neque tibi ejus poenitentiam obrepturam : in id’ certe sedulo enitetur. Est in élégantibus literis versatior, quam plerorumque hodie captus fert, atque haec est meo judicio basis verae eruditionis, praesertim in eo, qui ad jurisprudentiam et studia civilia aspirat, ubi magnum est pondus in historiae et antiquitatis cognitione, sine qua nec leges Romanae recte