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Qcilmu au ãlticaiîc. 561

son temps ; car je seray obligé d’attendre maintenant que leur recueil ait paru, à fin qu’ils ne me puissent point piller d’abord. Ce n’est que fort tard que j’ay appris que M. Christyn s’en mêle, mais je m’imagine qu’il n’aura point de part à ces procedures irrégulières. Cependant je vous laisse juger, Monsieur, si ces gens méritent trop qu’on les favorise, et j’espere que vous aurés la bonté de me conserver préférablement les liberalités de M. le Président Boisot et d’autres amis, mais surtout la vostre. Je trouve plaisant qu’ils n’ont pas même les concordats, de France, que j’ay avec des remarques manuscrites oonsiderables.l’estime que le Phedre de feu M. Gudius paroistra bientost, avec des fables de cet auteur qui n’ont encor jamais esté publiées ; et j’ay oui dire que M. Graevius adjoutera la vie de M. Gudius, son ancien ami. Je ne m’étonne point si M. l’Abbé Faydit a irrité crabrones en attaquant toute la Theologie Scholastique. Uhristophorus a capite fontium avoit fait un livre autrefois de necessaria Theologiae Scholasticae eme : ndatione ; mais ce n’estoit que sur une matière particulière.

Cet Abbé Cordemoy, qui a écrit contre les Sociniens depuis peu, est ce le même que celuy qui a écrit du discernement du corps et de l’âme ? Si cela est, je m’étonne qu’il ne continue pas son Histoire de France.

Mons. Placcius continue de travailler à une nouvelle édition de son ouvrage de Anonymis et Pseudonymis. Il a eu depuis peu un manuscrit de feu Mons. Colomiés de scriptoribus dubiis, dont il profitera en citant l’auteur.

Un Sçavant Abbé Italien *’*), professeur de Mathématiques à Padoue, qui donne fort dans ma nouvelle Hypothèse Philosophique, donnera un ouvrage sur S. Augustin de quantitate animae, qu’il dédie au Cardinal Noris. Voicy des vers sur ce Cardinal, qu’un ami protestant a faits, il y a longtemps, et auxquels mon distique, Purpura Norisium tandem venerabilis omat, Ornaturque ipso purpura Norisio,

que j’avois fait en vous écrivant, a donné occasion ; aussi l’at-il enchassé dans ses vers : il m’a défendu de le nommer.

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  • ) Fardella.

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