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Seibntg an Stemonb.

à l’un et à l’autre les surpassent encore de beaucoup. Je suis avec bien du respect etc.

à Paris ce 5 de May 4744.

Mon frere de Montmaur m’a prié de vous presenter de sa part la nouvelle édition de son analyse etc. Mons. l’abbé de St. Pierre m’a promis de vous le faire rendre par un gentilhomme Allemand de sa oonnoissance qui s’en retourne à Vienne.

Quand vous serez rendu à Hanover, je ne manquerai pas de vous faire souvenir de votre parole. J’ai rendu exactement vos lettres aux personnes à qui elles etoient adressées.

VI.

Scibntj an 9îentonfc.

Vienne Juillet 4744.

J’esperois de joindre à cette lettre quelque Eclaircissement sur les Monades que vous paroissés demander, mais il m’a crû sous la main, et bien des distractions m’ont empeché de l’achever si-tot. Et vous savés bien, Monsieur, que ces sortes de considérations demandent du recueillement. Ainsi je n’ay point voulu tarder d’avantage de repondre à l’honneur de votre lettre, où je trouve la continuation d’une bonne opinion extraordinaire que vous avés de mes méditations, que je souhaiterois de pouvoir meriter, en levant les difficultés qui peuvent encore vous arrester. Il est vray que ma Theodicée ne suffit pas pour donner un corps entier de mon Systeme, mais en y joignant ce que j’ay mis en divers Journaux. c’est à dire, de Leipsig, de Paris, de M. Bayle, et de M. Basnage, il n’en manquera pas beaucoup, au moins quant aux principes. Il y a à Venise un savant François, nommé M. Bourguet, qui m’a fait des objections ; je crois qu’il est connu de M. l’Abbé Conti. Mais ces objections ont été envoyées à M. Herman, et je les trouveray à mon retour à Hanover ; car je n’ay pas voulu qu’on les envoyât icy, où je suis un peu trop empeché. Messieurs Herman et Wolfius ont receu les remarques de M.. l’Abbé Conti sur mon système ; j’espere qu’ils m’en feront part, et je tacheray d’en profiter. Vous n’estes pas le premier, Monsieur, qui m’ait parlé de cet