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Stibnig en fftemonb.

quelque chose à dire contre moy. Il faut les laisser parler, puisqu’ils ne jugent point avec connoissance de cause.

Je suis fâché que M. Fourmy, Auditeur des Comptes, soit mort ; j’aurois été bien aise de voir ce qu’il auroit donné sur l’Origine des Maisons Souveraines de l’Empire. M. Rousseau et M. Clerambaut ont ils publié quelque chose ? Je pourrois peutetre les consulter un jour sur quelques Maisons Souveraines qui etoient autresfois en France et qui sont eteinles. Peutetre que M. Fourmy a laissé quelque chose, ce qu’on pourroit savoir de ses héritiers.

Faites moy la grâce, Monsieur, de me dire comment s’appele le Jesuite Antagoniste du P. Malebranche. 11 me semble que toutes les matières agitées entre ces Messieurs là sont finales et terminées démonstrativement.

Sans doute, Monsieur, que ce seroit une belle chose si quelqu’un adjoutoit à Pline, ce qui a été découvert par les Modernes. Quoyque le R. P. Hardouin soit un homme de grand savoir, je crois qu’il faudrait pour cela un habile Médecin ou Mathématicien, comme feu M. Perraut le Médecin, ou feu M. Thevenot. M. de Fontanelle, stylé dans ces matières depuis qu’il est Secrétaire de l’Academie des Sciences, pourroit peutetre composer un Pline moderne.

On m’a dit que Mr. votre frere est allé faire un tour en Angleterre, avec quelques Mathématiciens de Paris. Quand j’apprendray son retour, je me donneray l’honneur de luy écrire, car je ne manqueray pas tout à fait de matière. Quelqu’un m’a dit que M. l’Abbé Conti est aussi allé faire un tour en Angleterre.

Je ne say si Messieurs de l’Academie de Bourdeaux adjouteront beaucoup à ce que j’ay donné sur la raison du Baromètre, au moins qui soit réglé. Car les changemens qui ne repondent pas en tout à l’hypothese, viennent principalement des vents.

J’ay oublié de vous dire, Monsieur, qu’autresfois Milady Masham, fille de M. Cudworth, grande Patrone de M. Locke, m’envoya le système intellectuel de feu M. son Pere, où je trouvay beaucoup de savoir, mais non pas assez de méditation. M. Morus etoit Platonicien et Origeniste ; mais il avoit de plaisantes opinions sur la nature de l’Ame, qu’on peut voir dans son Livre de l’Immortalité de l’Ame, traduit de l’Anglois. Je ne say si M. Des Rillettes, grand ami de M. le Duc de Roannez,