Page:Leibniz - Réfutation inédite de Spinoza.djvu/112

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
CIII

latifs constatés dans la nature que des raisons idéales sans réalité dans les choses.

En morale, il s’efforce toujours de relier à l’idée ontologique de la monade l’indépendance et la liberté individuelle.

En physique, il réagit avec force contre la matière homogène et l’étendue pure, et il rattache le mouvement et la vie des créatures à l’indivisibilité, et à l’indestructibilité des formes substantielles éliminées par Descartes et Spinoza.

La caractéristique de sa théorie de la substance est la force faisant effort pour agir.

Les ressemblances entrevues entre deux systèmes, dont l’un a pour but unique de renverser l’autre, tombent devant ces conclusions précises.

Ni les fulgurations du Dieu de Leibniz ne sont identiques aux modifications de la substance de Spinoza.

Ni l’orientation des monades se tournant vers leur pôle dans la doctrine Leibnitienne n’est l’équivalent de la liberté pétrifiée du Spinozisme.

Ni l’automate de Leibniz doué d’intelligence