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vant la voix : « La voix d’Inès était d’une douceur pénétrante et, comme celle de sa mère, faisait pleurer. S’éteignant de plus en plus par le progrès de la maladie, cette voix déchirait le cœur de la mère lorsque l’enfant faisait de vains efforts pour moduler certains airs flottant dans sa mémoire : ils ne sortaient plus qu’étouffés de cette gorge brûlante et sèche. Celle qui la veillait, en l’écoutant, pleurait dans la chambre d’à côté. La Voix perdue est un des souvenirs de ces veilles poignantes. » (Œuvres de Marceline Desbordes-Valmore, III, p. 251.)