Page:Lemaistre de Sacy - Nouveau testament, Mons, 1667, vol 2.djvu/242

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Aux TH«SSALONlCIBNS, Cliap.II. ijy pour plaire aux hommes, mais à Dieu qui voie le fond de nos coeurs. y Car nous n’avons u(é d’aucune parole de flatterie, comme vous le sçavez ; & nostre miniftere n’a point servi de prétexté à nostre avarice, Dieu m’en est témoin : 6 Et nous n’avons point auflÿ recherché au- cunegloiredela part des hommes, ny devons, ny d’aucun autre. Nous pouvions, comme estant Apostres de Jesus Q H K i s t vous charger fe vostrefubfiftance ; 7 mais nous nous femmes conduits parmy vous * avec toute forte de douceur, comme une mcrc qui nourrit & qui aime tendrement fes propres enfrns. 8 Ainlÿ dans rafFeélion qne nous reflêntioiis pour vous, nous aurions fouhaitté de vous donner non seulement la connoiflànce de l’Evangile de Dieu, mais auflÿ nostre propre vie, tant estoit grand Tamour que nous vous portions. 9 Vous vous louvenez, mes freres, de la peine AB, jo. Si de la fatigue que nous avons fouffcrte,& com- me nous vous avons presché l’Evangile de Dieu en travaillant Jour & nuit pour n’estrc à charge à i. nej: aucun de vous.\tî’** $. z. S. Paul pere desfidelles. Sa parole reeeüâ comme de Dieu. Jugement effroyable fur les Jsùfs. 10 Vous estes témoins vousmémes, &Dieu l’est auflÿ, combien la maniéré dont je me fuis conduit envers vous qui avez embralTé lafoy, a esté làinte, juste, & irréprochable. 11 Car vous sçavez que j’ay agi envers cha- ^iij X /.V. comme des cnËms.