Page:Lemaistre de Sacy - Nouveau testament, Mons, 1667, vol 2.djvu/328

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AUX Hebrsuz, Chap.XI. îir , 7 C’estparlafoyqueNoë ayantesté divine-Goi.d.i^. ment averti feœqw devoit arriver, fcapprc- Eccli.^. hendant ce qu’on ne voyoit point encore, baftit l’arche pour (àuver sa famille, & en la baftiflaut condamna le monde, & devint héritier de la juftice qui naist delà foy. 8 Ç’cft par la foy que celuy qui a reccu dec«n.i».i. Dieu le nom d’Abraham, luy obéît en s’en allant dans la terre qu’il devoit recevoir pour héritage, &qu’ilpartitfansfyavoirouilalloit.\t> 9 C’est par la foy qu’il demeura dans la terre qui luy avoit esté promifc comme dans une terre étrangère, habitant fousdes tentes avec Ilâac fc Jacobquidevoycntestrcheritiersayecluy de cette promcffe. ro Car il attendoit cette cité baftic sur un fondement, dont Dieu même est le fondateur fc l’architeste. . r t C’est aussy par la foy que Sara estant Gm. 17. fterile receut la vertu de concevoir un fruit 79. dans son fcin, [S- fc qu’elle eut un fils] lors qu’elle n’estoit plus en âge d’en avoir, parce qu’elle creut fidelle fcveruable celuy qui le luy avoit promis. Il C’estpourquoy il est lôrti d’un homme feul, fc qui estoit déjà comme mort», ttaefo- fterité aujfy rtombretje que les étoiles du ciel, iScquclcfaUc innombrable qui est sur le bord de la mer. IJ Tous ces Soi» s font morts dansla foy, n’ayant point receu les biens que Dieu leur avoit promis, mais les voyant fc comme les falüant de loin, fc çonfeflàntqn’ilsestoyent étrangers & voyageurs sur laterre. 5 farfmgrtatiâic. Digrtized by