, j34o\tEpistre manquent de ce qui leur est neceflàire chaque jour pour vivre ; I £ & que quelqu’un d’entre vous leur dife : Allez en paix, je vous fouhaitte dequoy vous couvrir & dequoy manger, sans leur donner néanmoins ce qui leur est neceflàire pour «»«- vrir si nourrir leurs corps,à quoy leurserviront vos paroles? 17 Ainfy la foy qui n’a point les oeuvres est morte en ellemême. 18 On pourra doncsüre ù celuy q» u lafoy fans les oeuvres : Vous avez la foy, & moy j’ay les oeuvres. Monstrez-moy vostre foy qui est iàns oeuvres, & moy je vous monfireray ma foy par mes oeuvres. 19 Vouscroyezqu’il n’y aqu’unDieu. Vous faites bien de le croire-, mais les démons le croient aussy, & tremblent en le croyant. 10 Mais voulez-vous sçavoir, ô homme
- vuide dt bonnes oeuvres, que la foy qui est lâns
les oeuvres est morte ? e«s. IX.\t11\tN ostre pere Abraham ne fot-il pas justifié »• par les oeuvres lorfqu’il ofirit son fils Uaac fiir l’autel ? II Ne voyez-vous pas que sa foy 7 estoit jointe à ses œuvres, & que sa foy fut confommée par ses œuvres ? Goi.iy. 13 Et qu’ainsy cette parole de l’Ecriturefot £«»>4., accomplie: Abraham creut ce que Dieu luy a- G»l. J, s. voit iitScfa foy luy fut imputée à justice, & il fût appellé amy de Dieu. 14 Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, & non pas seulement par la foy. 6 au. vain ri iàns juge- | 7 ««.cfloic aflEntedaas ment.\tI ses aeuvies. ^
