Page:Lemaistre de Sacy - Nouveau testament, Mons, 1667, vol 2.djvu/352

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DÉ s. Jacques,’chap. IV. 345’ t o Humiliez-vous en la prcfence du Seigneur, t.pûr. ft ti il vous éleVerai\t*■ $.1. Ne point médire. Ne point juger. Ne point s’/ffpuyerfur Fineertitudedelavie. 11 Mes freres, ne parlez point mal les uns des autres. Celuy qui parle ctmtre son frere & qui juge son frere, parle contre la loy & juge la loy. Que si vous jugez la loy, vous n’en cC- tês piiis oblêrvateur, mais vous vous en rendez lejuge. 12 II n’y a qu’un IcgiflateurquipeUtûuvetfc qui peut perdre: mais vous, qui estes-vous pour Ami.14. juger vostre prochain ?\t4« 13 Je m’addrellè mamtehant à ÿbUs qui dites : Nous irons aujdurdhuy ou demain en un« telle ville ; noüs demeurerohs là uii an, nOSs y trafiquerons, ùous y gagnerons beaucoup-; : 14 quoyque vous ne fçachiez pas même ce qui arrivera demain. Car qu’cft-ce que vostre vie ? finon une vapeur qui paroist pobr Un peu dé temps, & quidisparoiftensuite: 15 au lieu que vous deVriezdire : S’ilplaistau Seigneur, & si nous vivons, noüs ferbüstelle & telle chose. i£ Et vous aucontraire, vous vous élevez dans vos penfées prcfomptüéufeS. Toute cette prefomption est mauvaise. ty Celuylà donc est coupable de peché, qui fçachant le bien qu’il doitfaire nclefait pas. «