Page:Lemaistre de Sacy - Nouveau testament, Mons, 1667, vol 2.djvu/353

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346\tEpistre Chapitre V. $.1. Effroyable coaàamtuuiotsdes riches injttfies. . ’ fatience des labosereurs ; des Prophetes ; de Jeb, si ÀeJ-efiuChrist modèle de la nffhre. ’ * \/î\triches, pleurez ; pouflêz iVi des foupirs si des cris dans la vcüe des miseres qui doivent fondre liir vous. 1 La pourriture confume ies richefles que vous gardez ; les vers mangent les vestcmcns que • vous avez en referve ; } La roüillcgafte Tor & l’argent que vous cachez, & cette rouille s’élever» en témoignage contre vous, & dévorera vostre chair comme un feu. C’est là le threfor [v-de colere] que TOUS amaflèz pour les derniers jours. 4 Sçachez que le frlaire que vous iàites perdre abx ouvriers qui ont fait la récolté de- vos champs crieauckl, fcquc les plaintes de ceux qui Ont moiflonné vos terres font montées jusqu’aux oreilles du Dieu des armées. 5 Vous avez veicu (îir la terre dans les delices & dans le luxe ; * vous vous estes fims remplis de viandes, comme aux fiftins des factiEces fitlemnels. £. Vous avez condamné & tué le juste, * fans qu’il vous ait fait de rcfiftance. 7 Mais vous autres, mes freres, îperiêverez dans la patience jusqu’à l’advcnement du Sei- I au. vous vousestcicm- graiflcz comme des viâi- Vnes qu’on prépare pout le jourduâcrihce. a M. qui ne vcau&ifoic point de mal. a it farte auxfauvretqtd efinent tfprimex, far let ri- ebei. a D,