e ne regrette rien des siècles révolus,
Si ce n’est cette fleur d’exquise courtoisie
Qui faisait de la France une terre choisie
Et du peuple français une race d’élus.
Hélas ! le temps des preux et des belles n’est plus !
Où donc les Périclès ? où donc les Aspasie ?
Nous avons renié le Glaive et l’Ambroisie,
Et nous disons : Nana ! comme on disait : Caylus.
Ô langue de Corneille ! ô langue de Racine !
Je ne sais quel jargon de bagne ou de cuisine
Insulte tes héros, dans leur gloire drapés.
Le bourbier fume et pue où s’épandait le fleuve,
Et la Muse sanglote, immortellement veuve :
Nous n’irons plus au bois, les lauriers sont coupés.
e ciel est bleu ; la mer baise amoureusement
Le sable doux et fin de la grève odorante ;
Le zéphyr, en son rythme ailé, souple et charmant,
Me parle d’Ischia, d’Ostie ou de Sorrente.