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ANTHOLOGIE DU XIXe SIÈCLE.
« Souffle, toi, Fanchy, dans ta cornemuse,
Souffle à pleins poumons, au devant des bœufs ;
« Ce soir c’est liesse, on rit, on s’amuse,
Et, comme à la noce, on va deux à deux ! »
Les voilà partis, le chariot crie,
Ils chantent en chœur un vieil air d’amour ;
Et dans le buisson qui clôt la prairie
Les merles railleurs sifflent tour à tour !