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XXXI

Maintenant, aux premières heures du jour, j’allais avec Héli sur le seuil. Tournant son visage vers le soleil, je lui joignais les mains et l’habituais à filialement révérer le Père glo­ rieux. Déjà d’un souffle large il articulait les syllabes. Il ne buvait plus à la mamelle. Maïa le nourrissait de sa belle vie blanche. Ses jeu­ nes dents, sous le retroussis du rire, étaient comme les pépins aux entrailles roses d’une grenade. Quand je le levais jusqu’à mes lèvres, il mordait l’or roux de ma barbe. Moi, grain à grain, je regardais à présent


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