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VII


Toute une part initiale de l’art de Rops se conforma au génie pittoresque et archaïque de l’écrivain. On leur croirait, à ce moment, des origines communes ; les analogies retentissent de l’un à l’autre : c’est un art fraternel qu’ils font à deux et où seulement ils se servent d’outils différents. Ensemble, ils sont bien là deux expressions de l’âme wallon-flamande ; leur œuvre s’apparie dans un accent d’art populaire, avec un pareil sens de la race et de la vie dans le temps. Tous deux façonnent leur substance d’art et d’humanité à grands plans rudes, matériels et puissants.

C’est la période où le Rops galant des Cythères, le manieur de femmes et le chiffonneur de falbalas de plus tard, s’en tient à des aspects simplistes de vieilles estampes, comme taillées dans le bois et qui ont bien le style carré, massif et creusé des imagiers du Nord. Le Bon buveur, le Pendu, le Seigneur