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— Pardonnez-moi, me dit-elle, je ne vous croyais pas ici.
J’hésitai un instant et ensuite je l’attirai par la main.
— Ô Fréda ! c’est plutôt à vous de me pardonner. Je suis venu chercher sous ces arbres un triste et charmant souvenir.
Je ne pus retenir mes larmes ; elle remua lentement la tête.
— Quel enfantillage ! me dit-elle. Nous sommes de si vieilles gens et tout est si loin !
Il y eut un silence : nous regardions s’enfoncer la vie au large des jours. Des passagers, sur le pont d’un bateau, voient ainsi plonger dans l’embrun les tours d’une cité. Puis je lui dis :
— Fréda, n’est-ce pas mieux comme cela ? Oui, il est préférable que nous nous soyons revus un