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Page:Lemonnier - Le Mort, 1882.djvu/175

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pas, attirée par cette mimique, et subitement s’arrêta, un cri d’horreur dans la gorge.

Balt venait d’ouvrir les yeux.

Bast fit un mouvement pour reculer ; mais il était pris à bras-le-corps déjà, et les mains de Balt le serraient avec une force d’étau. Alors, il se mit à battre le vide de ses bras, cherchant à se dégager, et il frappait des coups, au hasard. Puis il perdit la tête, tira son couteau, en donna deux coups dans la nuque de Balt.

Ils roulèrent à bas du lit, étroitement accrochés, et tantôt l’un avait le dessus, tantôt l’autre faisait des efforts terribles pour le reprendre.

Bast continuait à frapper de son couteau, ne sachant où, dans de la chair par moments, et d’autres fois dans l’os, dans les habits, avec une sauvagerie fébrile. L’autre se bat-