Page:Lemonnier - Noëls flamands, 1887.djvu/34

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La plupart de ces contes ont été écrits en 1871 et en 1872. En les réunissant ici sous un titre différent de celui de l’édition de 1875, l’auteur ne fait que leur restituer le titre général que, dans sa pensée, il leur avait attribué d’abord. Attiré, depuis, par un champ d’observation moins limité, ce n’est pas sans peine qu’il a pu réintégrer un domaine d’art si éloigné de ses études actuelles. Il y a été décidé toutefois par le désir de donner à ces pages qui, pour lui, sont voisines des débuts, une forme plus soignée. Il est de ceux qui pensent que, sans toucher au fond, un écrivain a le devoir de toujours amender l’œuvre sortie de sa plume, en la rapprochant, le plus qu’il peut, du degré de perfection que requiert le progrès de son éducation littéraire. Les flandricismes abondent dans son livre : il n’a eu garde de les éliminer, estimant qu’en les atténuant, il eût altéré la marque d’origine qui, peut-être, est le meilleur de ses Contes. Il s’est uniquement borné à déblayer le récit de certaines négligences qui trahissaient trop ma-