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Page:Lemoyne - Poésies - 1873.djvu/170

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Comme on voit lentement se relever les fleurs
Après l’orage, ainsi la femme se relève :
« Enfant, pardonne-moi ; je sors d’un mauvais rêve
Répond-elle tout bas, souriant dans ses pleurs.

Une divine paix rassérène son âme.
Le sacrifice est fait ; le grand combat fini.
La victime a pleuré dans son Gethsémani,
Mais la mère triomphe… elle a vaincu la femme.