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LE FILS.
Ma mère, est-ce pourquoi, triste comme les veuves,
Tu ne mets plus jamais tes belles robes neuves,
Et tu ne chausses plus tes souliers de satin ?
Où sont tes bracelets, tes jupes à dentelles ?
Tu ne vas plus au bal, toi belle entre les belles,
Et tu veilles bien tard près d’un feu qui s’éteint.
LA MÈRE.
Ah ! si Dieu veut qu’un jour le pauvre absent revienne,
Qu’il trouve ici l’enfant sans que la mère y soit,
Tu diras que jamais d’autre main que la sienne
N’a touché l’anneau d’or qu’il a mis à mon doigt.