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SOUS LES HÊTRES
À Francis Blin.
as du rail continu, du sifflet des machines,
Conduit par mes deux pieds, comme un simple marcheur,
J’aime à vivre en plein bois dans l’herbe des ravines,
Enveloppé d’oubli, de calme et de fraîcheur.
Là jamais aucun bruit des wagons ni des cloches ;
Pas même l’Angélus d’un village lointain.
J’écoute un filet d’eau qui, filtrant sous les roches
Fait frémir au départ trois feuilles de plantain.