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Page:Lemoyne - Poésies - 1873.djvu/267

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La Dernière Étape

 
À M. Burgaud des Marets.



Quand un grand fleuve a fait trois ou quatre cents lieues,
Et longtemps promené ses eaux vertes ou bleues
Sous le ciel refroidi de l’ancien continent,
C’est un voyageur las, qui va d’un flot traînant.

Il n’a pas vu la mer, mais il l’a pressentie.
Par de lointains reflux sa marche est ralentie ;