Page:Lemoyne - Poésies - 1873.djvu/268

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Le désert, le silence, accompagnent ses bords.
Adieu les arbres verts. — Les tristes fleurs des landes,
Bouquets de romarins et touffes de lavandes,
Lui versent les parfums qu’on répand sur les morts.

Le seul oiseau qui plane au fond du paysage,
C’est le goéland gris, c’est l’éternel présage
Apparaissant le soir qu’un fleuve doit mourir,
Quand le grand inconnu devant lui va s’ouvrir.