Page:Lemoyne - Poésies - 1873.djvu/75

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Quand le ciel n’a pour nous que des rayons de fête,
Quand tous les arbres sont richement habillés,
S’il est de pauvres gens qui vont baissant la tête
Et dans l’or du soleil marchent déguenillés,

Toi qui dans les douleurs sais discrètement lire,
Et dont les belles mains prêchent la charité,
Tu répandras ta bourse avec un clair sourire : —
On nous pardonnera notre félicité.