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la triomphatrice

L’américain.

Il sera fait comme vous le désirez. (Vers Claude.) Je regrette que madame Bersier soit malade. J’espère qu’elle va se remettre pour écrire beaucoup de grands chefs-d’œuvre.

(Claude fait un signe imperceptible.)

Sorrèze, congédiant le journaliste.

Demain, madame Bersier sera rétablie, elle jugera et décidera. Vous aurez sa réponse définitive dans la soirée.

(L’américain salue très légèrement Sorrèze et disparaît.)


Scène 7

Claude, Sorrèze.
Sorrèze.

Il ne fallait pas manquer cela, Claude.

Claude, toujours lointaine.

Je n’irai pas en Amérique.

Sorrèze.

Si, vous irez, mon amie… parce que vous avez besoin de 200 000 francs.

Claude, même jeu.

Je n’ai besoin de rien.

Sorrèze.

Pardon ! je ne voudrais pas vous faire de reproches, mais vous êtes un grand bourreau d’argent, Claude… et je ne serais pas étonné que vous soyiez pauvre. Avouez que vous n’avez pas 200 000 francs.

Claude, comme une enfant prise en faute.

Non !