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la triomphatrice

Flahaut.

Je ne l’ai pas apporté : fixez-moi une heure.

Claude.

Déjeunez avec moi, demain.

Flahaut.

Avec joie, mon cher maître, l’on est si bien chez vous !

Claude.

Tiens… voilà un son nouveau.

Flahaut.

Vous plaisantez, il me semble que je fréquente assez votre maison.

Claude.

Vous m’avez fait l’honneur de me cultiver beaucoup. Mais cette fois-ci, mon cher, si j’ai bien entendu, ce n’est pas la maison de votre patron que vous venez d’apprécier… c’est la maison d’une femme.

Flahaut.

Vraiment ? J’ai fait comprendre cela…

Claude.

Vous aviez la mine d’un bon chat casanier qui se chauffe au coin de mon feu… Je vais relire vos premières lettres, quand vous légifériez si hardiment sur le mariage et sur les femmes…

Flahaut.

Alors vous croyez vraiment que je me laisserai marier par vous ?

Claude.

Autrefois, vous étiez pour le mariage jeune.