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la triomphatrice

Claude, sans bouger.

Cela va déjà un peu mieux.

Denise.

Mal à la tête ?

Claude.

Un moment de grand découragement, Denise.

Denise.

Vous ! Ce n’est pas possible, maman, vous devez vous tromper…

Claude, a un léger rire.

Et dès demain… oui, dès demain, je me laisse aller en grand…

Denise.

Vous vous ennuierez, maman, mais je suis là, et vous me ferez une autre tête.

Claude, intime.

Denise, cela va mieux… (Confidente.) Nous nous sommes fait de la peine, tout à l’heure, ma chérie. Il faut que ce malentendu se dissipe… Fréville ? Je voudrais tant que tu m’en parles sans… sans défiance aucune, Denise ?

Denise, mauvaise.

Je ne vous demande rien. Vos affaires ne me regardent pas, maman.

Claude.

Ceci est un point contestable, mais ce qu’il y a de certain, ma fille, c’est que les tiennes me regardent, moi. Or, Denise, je puis te dire ceci, et je pense que tu as le cœur et l’esprit assez ouverts pour sentir que cela devrait régler toute chose entre nous, je peux te dire ceci, que