Allons, je vois qu’il faut te laisser. J’avais espéré un mot… je ne sais pas, tu es ma fille pourtant… Mais tu es là à me répondre comme un pauvre petit mouton que je torture. (Elle remet la tête sur l’épaule de Denise.) Allons, tiens, souffle sur mon front. Qu’est-ce que tu attends ? (Denise sourit et souffle.) C’est ma grande fille, ma fidèle… On ne se comprend pas toujours, mais on s’aime bien. (Denise a un geste instinctif pour se dégager.) Je t’ennuie, mon pauvre petit, allons, va t’amuser, va jouer… Va jouer du piano. (Affectueuse.) Qu’est-ce que tu vas faire, Denise ?
J’ai à écrire…
Bon, bon… tu n’es pas obligée, de me dire à qui. (Impatiente.) Allons, file.
(La jeune fille partie, Claude éclate en sanglots.)
Une dépêche… J’ai ouvert par mégarde… Vous avez le prix Nobel.
ACTE III
Même décor.
Scène 1
2 130 francs, mademoiselle. Si j’étais allée dans certaines maisons, j’aurais pu en avoir plus, mais je n’ai pas voulu porter les bijoux et les robes de mademoiselle…