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III

LES ANTÉCÉDENTS

J’ai vingt ans ; j’ai mal fait ; je pourrai faire mieux.
Préface d’Organt.


Il arrivait du Soissonnais avec la députation de l’Aisne, avec Debry, Quinette et Condorcet. Il n’y était pas né[1], mais Blérancourt où il vivait le reçut à l’âge de quelques mois. M. de Saint-Just abandonnait alors — 1768 — l’état militaire et le grade tout plébéien de maréchal des logis aux gendarmes d’ordonnance du duc de Berry. Car malgré ses nom et prénoms d’aristocrate, son fils Louis-Antoine Florelle n’est point issu de famille noble, comme le reprochaient Salles et Camille Desmoulins au chevalier de Saint-Just.

  1. Né à Marsy près Decise — Nivernais —, baptisé le même jour — 25 août 1767 — dans cette dernière localité.