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POÈMES ÉPARS

Nous devons offrir à nos confrères, tant au nom de la famille de M. Lenoir qu’au nom du Département, les remerciements que méritent ces témoignages spontanés d’estime et de sympathie, qui ne peuvent modifier le sentiment d’une grande perte ; mais auxquels la douleur, même la plus profonde, ne saurait rester indifférente.

Un grand concours d’amis et d’admirateurs du défunt l’ont suivi jusqu’à sa dernière demeure au Cimetière de la Côte des Neiges. Outre les nombreux parents de M. Lenoir, le Surintendant, le Secrétaire et tous les officiers du Département de l’Instruction Publique, on remarquait dans le convoi, le Rév. Père Ouellet, directeur, et d’autres professeurs du Collège Ste-Marie, M. le Principal Verreau et MM. les professeurs et MM. les élèves de l’École Normale Jacques-Cartier, MM. les professeurs et MM. les élèves de l’École Normale McGill, M. le Dr Meilleur, ancien surintendant de l’instruction publique, sous l’administration duquel M. Lenoir était entré au Département, M. Cherrier, membre du Conseil de l’Instruction Publique, et plusieurs hommes distingués dans les lettres, dans le barreau ou dans l’enseignement.

Le service funèbre s’est fait à l’église paroissiale de Notre-Dame et nous a rappelé la belle pièce de vers que le poète écrivait il y a si peu de temps encore, sur cette basilique canadienne, et qui, nos lecteurs, s’en souviennent, se terminait ainsi :