Faisons remarquer, en passant, que pour faire tous les marbres, on doit jeter le noir le premier ; sans cette précaution, il ne prendrait pas sur les autres couleurs.
On opère comme pour le no 1 ; la seule différence consiste à remplacer la potasse par le vert, qu’on prépare à l’avance en mêlant du bleu avec du jaune en plus ou en moins grande quantité, selon qu’on veut la nuance plus ou moins foncée.
Le procédé est le même que pour le no 1 ; on remplace seulement la potasse par du bleu (page 230), plus ou moins étendu d’eau, selon la nuance qu’on veut avoir.
On opère encore ici comme pour le no 1. Seulement, après avoir jeté la composition d’écarlate (page 232) sur toute la couverture, on jaspe du bleu étendu dans quatre fois son volume d’eau, à petites gouttes écartées l’une de l’autre ; on laisse sécher, on lave à l’éponge ; on laisse bien sécher encore, puis on frotte avec le drap.
On commence par jasper du noir à petites gouttes très-écartées, ensuite on jaspe sur toute la couverture, à grosses gouttes, de la potasse étendue dans deux fois son volume d’eau ; enfin, on opère pour le reste comme au no 1.
On peut aussi, par un procédé analogue, imiter l’écaille, mais cela n’est plus guère usité.