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DORURE ET GAUFRURE.

« Le velours doit être constamment net et propre, attendu que la moindre malpropreté enlève l’or de dessus le velours.

« Quand l’or s’attache au fer, on frotte celui-ci avec un peu d’huile de noix qu’on verse sur un peu de coton.

« XI. Dorure sur soie. Il faut infiniment d’attention pour dorer sur étoffes de soie, à cause de leur faible épaisseur. Du reste, on procède absolument comme pour le velours, sinon que la pression n’a pas besoin d’être aussi considérable.

« XII. Dorure sur paper blanc et sur papier marbré. On procède sur papier comme au n° VI.

« XIlI. Dorure et argenture des cartes de visite. D’abord on fait une petite matrice en carton, puis on y pratique un léger rebord de la même substance, de manière à maintenir fermement les cartes pendant limpression. Quand tout a été imprimé ainsi, on enduit le fer à deux reprises différentes avec du blanc d’œuf épais, et l’on sèche jusqu’à ce qu’il n’y ait presque plus d’humidité. On pose alors sur ce fer l’or ou l’argent ; on l’y prese puis on donne au tout un coup de presse seulement. Le fer ne doit pas être trop chaud, mais imprimé presque à froid. Cela fait, on enlève l’excédent d’or avec du coton.

« XIV. Papier maroquiné. — Le papier maroquiné doit être glairé à deux reprises ; cette opération se fait à une chaleur modérée.

« XV. Titres sur papier. On procède comme pour le papier maroquiné.

« XVI. Dorure sur toiles anglaises. Ces toiles sont enduites de colle-forte, bien séchées, puis char-