Page:Lenormand - Nouveau manuel complet du relieur en tous genres, 1900.djvu/347

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
339
MACHINES À COUDRE.

mer un volume étant pliée suivant le format, on introduit longitudinalement sur la marge de fond un fil gommé dont les extrémités sont ensuite passées à travers le pli et ressortent par le dos à peu de distance du haut et du bas, ainsi que le représente la ligne 7, 7, fig. 20.

« La couture alterne que doit exécuter la machine se fait ensuite de la manière suivante.

« Supposons que la courroie fasse tourner la poulie f dans la direction de la flèche fig. 19. À mesure que cette poulie tourne, le pignon extérieur 4 monté sur l’arbre c, étant en prise avec la roue dentée z, oblige la manivelle y à amener la table 1, avec un cahier contenant dans le pli le fil longitudinal dont il a été question, jusqu’à ce qu’elle rencontre un arrêt, ce qui permet à cette table de placer le dos du pli du papier exactement au-dessus de la série des aiguilles de l’une des barres à aiguilles s (l’autre barre ou série d’aiguilles n’étant pas alors en prise et se trouvant repoussée en arrière), pour qu’en s’abaissant sur le cahier, la barre fixe en même temps le fil longitudinal du pli, ainsi que les fils verticaux piqués par les aiguilles.

« Les cames v, v, en tournant, ont abaissé les leviers verticaux xx, qui sont en contact avec elles, et élevé aussi, par l’entremise des leviers x’ x’, la presse w w exactement au-dessus de la feuille pliée, ainsi qu’on le voit dans la figure 17 ; puis fait descendre cette même presse, et par conséquent presser le cahier sur la pointe des aiguilles et le maintenir fortement sur la barre s, de façon que les aiguilles percent au travers du papier. Au même instant, les excentriques g, g que porte l’arbre c, ont fait descendre le châssis h, h jusqu’à ce que les doigts