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RELIURE MÉCANIQUE.

ment ensemble une série de doigts ou pinces lorsque ces ressorts sont pressés et repoussés sur la barre k, ce qui s’effectue par l’entremise de la came m (fig.18) lorsque l’arbre d fait tourner le rail demi-cylindrique en forme de D, n, n d’une portion de tour par l’entremise des bielles o, o. Ce rail est porté par le châssis h et maintenu en contact parfait avec les doigts à ressort l par les presses p, p.

« Sur l’arbre aux cames e, il y a trois sortes d’organes de ce genre, savoir les cames q et r qui ont pour fonction de faire travailler les barres aux aiguilles s et s, suivant un mouvement alternatif déterminé par la nature du travail, en agissant sur les queues t, t attachées respectivement à ces barres à aiguilles qui glissent dans les coulisses en V horizontales u, u pratiquées dans les poupées a, a, et les lames indiquées par v, v qui ont pour but de lever et abaisser la presse w, w dans laquelle on a découpé des entailles pour permettre aux aiguilles de passer, et qui sert à presser les feuilles sur les pointes des aiguilles, et à les conduire ensuite plus bas par une combinaison de leviers x et x’.

« Un bouton de manivelle y (fig. 19), fixé sur une grande roue dentée z qui tourne sur un bout d’arbre établi sur une des poupées a, fait manœuvrer la table 1, sur laquelle est placée la feuille qu’il s’agit de coudre, suivant un mouvement de va-et-vient sur les rails 2 2, avec l’assistance d’un système de leviers 3, 3, 3 en forme de parallélogramme.

« Tous ces mouvements sont coordonnés symétriquement entre eux, et avec la poulie motrice, au moyen de pignons d’angle 5, 5 et de l’arbre diagonal 6.

« Chacune des feuilles qu’on veut coudre pour for-