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MACHINES À COUPER LE CARTON.

acier i qui, avec la lame courbe mobile k, dont le point de centre est placé en l, constitue la cisaille ; m est un contrepoids qu’on peut ajuster pour donner plus de mobilité à la lame k et moins de fatigue à l’ouvrier. La traverse b forme coulisse pour recevoir le coulisseau n, qui peut être mu dans un sens ou dans l’autre par la tige o et la roue à manivelle p.

« Sur le coulisseau n s’élève le portant q qui, lorsqu’on tourne la roue à manivelle p, peut se rapprocher ou s’éloigner de la coulisse. Afin de pouvoir disposer bien parallèlement ce portant, on a monté dessus une règle r qu’on peut ajuster à l’aide de vis s.

« Sur la table d sont établies des équerres tt, glissant dans des coulisses qui se croisent à angle droit pour pouvoir ajuster de grandeur le morceau de carton qu’on veut détacher. Enfin les équerres t portent des vis u qui, par un quart de tour, serrent les écrous qui retiennent ces équerres sur les coulisses.

« Pour faire usage de cette presse, on ajuste la feuille de carton sur la table, on élève le portant de manière que ce carton appuie bien exactement sur sa règle, puis on rabat la lame mobile dans l’espace laissé libre entre la lame fixe et la règle, et on sépare ainsi une plaque de carton de la grandeur déterminée par l’ajustement des équerres.


« Nous donnerons encore, mais sans la décrire (fig. 23) tant elle est facile à comprendre, la figure d’un autre modèle de machine à couper le carton construite par MM. Heim, et qui est également toute en fer.