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MACHINES À ROGNER.

lancier, monté sur la tête de la vis c, sert, en lui imprimant un mouvement de rotation, à faire descendre le plateau C, afin de presser et maintenir en place avec fermeté sur le sommier de la machine le livre qu’on veut rogner.

« EE, consoles boulonnées sur le côté du bâti et destinées à porter l’arbre horizontal F et la manivelle G. Sur l’une des extrémités de cet arbre sont enfilées deux poulies ee, l’une fixe, l’autre folle, et sur l’autre un bras de manivelle f. On peut de cette manière communiquer le mouvement à la Machine soit à l’aide de la vapeur ou de tout autre moteur, soit à bras d’homme.

g, roue dentée, calée sur l’arbre F qui engrène dans le pignon h monté sur l’arbre à manivelle G ; i, volant sur cet arbre pour régulariser les mouvements de la machine.

« L’arbre à manivelle G, au moyen de la bielle K, communique un mouvement horizontal à la scie ou au couteau H, qui fonctionne entre des guides dans les montants BB. De chaque côté de ces guides sont insérées à vis des tiges qui s’avancent dans les coulisses et viennent buter sur la scie ou le couteau H, afin de lui donner un mouvement ferme et régulier.

« I, sommier sur lequel est placée une table pour porter le papier ; ce sommier repose en outre sur un chariot qui glisse sur les deux côtés du bâti. En avant de ce bâti et fonctionnant dans ses appuis propres, est un arbre horizontal k, portant deux segments dentés ll qui engrènent dans des crémaillères verticales qq, glissant sur des barres de guide pp et reliées dans le bas par la traverse rr, aux deux bouts de laquelle sont articulées les bielles ss qui