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PLIAGE.

l’on coupe une seconde fois. Alors chaque bande présente autant de feuillets que la feuille entière in-douze, dont quatre sont séparés des huit autres par un trait imprimé au milieu des marges. On plie chaque bande de la même manière qu’on plie la feuille in-douze, c’est-à-dire qu’on coupe d’abord le feuilleton, qu’on plie la signature en dehors, pour en former un petit cahier qu’on met à part ; ensuite on plie le restant qui forme le gros cahier, la signature en dehors.

Si les signatures indiquent, comme nous l’avons fait observer pour l’in-douze, que le feuilleton doit être encarté, on l’encarte, sinon on place le feuilleton au-dessus du gros cahier, ainsi qu’on la vu dans la manière de plier l’in-douze.

On voit que la feuille in-trente-six n’est autre chose que la feuille in-douze répétée trois fois dans la même feuille ; on la divise en trois bandes, qui sont considérées chacune comme une feuille in-douze, et qu’on plie comme cette dernière.

Si l’on examine avec attention l’in-trente-six, on verra que de la manière dont on coupe la feuille en bandes, on réduit chaque bande à un nombre de feuillets ou de pages égal à celui que présente la feuille in-octavo, qu’on plie comme ce dernier, et dont on fait autant de cahiers que donne le quotient de la division du nombre 32 par 8, si l’on compte par feuillets ; ou bien si l’on compte par pages, du nombre 64 par 16, et ce quotient, dans les deux cas, est toujours 4. Pour l’in-trente-six, il en est de même, chaque feuille de ce format a 72 pages, divisez ce nombre par 24, qui est le nombre des pages de l’in-douze, vous aurez pour quotient 3.

C’est donc trois bandes qu’on doit faire de chaque