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Page:Lenotre - Babet l’empoisonneuse, ou l’empoisonnée, 1927.djvu/120

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femme, redoutant de se voir évincée et de perdre sa domination. Elle ne se compromet jamais, soucieuse de sa réputation de bonté et d’abnégation ; mais elle a suborné deux sicaires, Julie Jacquemin, sa femme de chambre, et Véronique, sa cuisinière. Par une étrange coïncidence, chaque fois que Babet est victime d’un attentat, Julie est censée absente de la maison. Qui peut dire si ce n’est pas elle l’un des « hommes noirs »… ? On sait déjà qu’elle ne répugne pas à revêtir parfois le costume masculin ; l’autre bandit serait son frère Dominique, qui, bientôt, va être engagé par madame de Mellertz comme domestique de confiance.

Mais ce sont là simples hypothèses et, plutôt que s’y hasarder, mieux vaut poursuivre la relation des faits d’où chacun pourra déduire une appréciation exempte de toute conjecture arbitraire.