Page:Lenotre - Babet l’empoisonneuse, ou l’empoisonnée, 1927.djvu/177

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ie leur servit des gaufres de sa façon, dans le salon du premier étage. Madame de Normont paraissait gaie et fort calme. Tandis que les deux dames collationnaient tranquillement, madame de Récourt leva la tête d’un air étonné : il lui semblait que quelqu’un circulait dans le grenier, au-dessus du salon ; le jardinier Toutin qu’on appela, croyait bien avoir déjà dans la journée, « entendu quelque chose » et il proposa « d’aller voir ». Madame de Normont s’y opposa ; la maison était vide ; mais il faisait grand vent et, sans aucun doute, dit-elle, le bruit provenait du choc de quelque volet de lucarne secoué par la tempête. Toutefois elle vérifia si les persiennes de son appartement étaient bien fermées.

Madame de Récourt se retira vers onze heures du soir ; le jardinier la reconduisit et rentra au bout de quelques instants. Il ferma soigneusement la grande porte à clef et aux verrous, comme d’habitude. Sophie l’aida ensuite à clore toutes les portes de la maison donnant sur la cour : celle de la