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Page:Lenotre - Babet l’empoisonneuse, ou l’empoisonnée, 1927.djvu/221

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du continent, sera toujours présent à notre vénération, qu’un roi a ses peuples pour premiers enfants et leur intérêt pour principale affection de famille… » — C’est ensuite le tour du roi de Prusse : — « Digne héritier du grand Frédéric, frappé par la fortune comme le fut ce héros, comme lui supérieur aux revers, ballotté par les vicissitudes toujours impuissantes contre votre grande âme, et qui n’oubliez pas que si la valeur enchaîne quelques moments des ennemis, la modération seule donne pour toujours de fidèles alliés… »

Après cet éloge de la modération du roi de Prusse, dont les soldats, d’un bout à l’autre du territoire, étaient en train de rançonner et de piller odieusement la France, arrivaient la flagornerie pour Louis XVIII, depuis peu régnant, et le coup de pied décoché à Napoléon définitivement abattu : — « Recevez tous, monarques immortels, nos solennelles actions de grâces, surtout pour votre bienfait le plus inestimable, pour l’aide que vous nous donnez à reconquérir