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Page:Lenotre - Babet l’empoisonneuse, ou l’empoisonnée, 1927.djvu/239

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ils affirment leur conviction absolue de la réalité de l’empoisonnement. La comtesse de Normont n’a point menti ; elle a été bien véritablement la victime d’un attentat dont les auteurs restent inconnus. De sorte que cette contradiction oblige la Cour à prononcer un verdict ambigu : elle rend justice à Julie, mise sur-le-champ en liberté, et donne néanmoins raison à son accusatrice ; il est donc ordonné, en conséquence, que les auteurs du factum intitulé la Fable de l’empoisonnement de Choisy devront supprimer ce titre qui taxe d’imposture la comtesse de Normont dont la véracité est ainsi authentiquée par un jugement solennel.


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Sauf Julie qui, ramenée par Normont à Paris, rentra rue Meslay en triomphatrice acclamée, cette conclusion hétéroclite ne satisfaisait pleinement personne, puisqu’elle