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Je suis dans le désespoir le plus grand. Le repentir seul en est la cause. Ô ma tante ! Daignez jeter un regard sur une infortunée, victime de la jeunesse, qui n’a d’autres vues que de vous faire oublier tous ses torts et de les réparer par une conduite sans reproche. Son bonheur est entre vos mains ; sa vie et son sang sont à vous. Au nom de celui qui vous remettra cette lettre épargnez votre nièce.
ÉLISABETH.
Ainsi l’affaire se terminait par des excuses de la victime au bourreau. Madame de Mellertz serra soigneusement ce billet, jugeant bien qu’il constituait entre ses mains une arme défensive qu’elle utiliserait un jour.