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de malenpis

étais cause, ce dont j’ai bien envie de mourir de chagrin !

— Laissez-là ces sottes péronnelles, belle Francette ; consentez à épouser Trop-d’Un, et venez à la cour.

Francette soupira de nouveau, se laissa prendre un baiser et dit enfin :

— Au moins, promettez-moi une chose…

— Je la jure d’avance ! s’écria le prince avec transport.

— Je veux que les femmes de mon pays me pardonnent. Faites venir nos jeunes gens à la place de vos soldats. Puisqu’il faut une garnison à Malenpis, ils en tiendront lieu, et le pays sera plus content.

— Il y a bien des inconvénients, dit le prince un peu sérieux.