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Page:Leo - La Commune de Malenpis.djvu/189

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la commune

— Ah ! vous avez juré ; serait-il possible que vous ne tinssiez pas votre parole ?

— Non, mais…

— Vous ne m’aimez pas !…

Le prince était trop amoureux pour ne pas faire tout ce que voulait Francette ; il tint donc parole, malgré les observations de M. Legros. Après tout, pouvait-on craindre une révolte de ce pauvre petit pays, ruiné comme il l’était ? On rappela donc les jeunes gens de Malenpis, et ils vinrent remplacer les soldats du royaume, la veille des noces de Francette avec Trop-d’Un : c’était l’exécution de sa promesse à elle, et jusque-là, sa mère, qu’elle en avait priée, ne la quittait point. On fêta l’arrivée des jeunes