tée. J’espérais qu’heureuse par vous, elle pourrait devenir digne de vous.
— Je ne l’aime plus, dit le jeune homme, et mon cœur se révolte contre cette union.
— Alors vous ne devez ni la tromper ni vous rendre malheureux. Il faut dégager votre parole.
Albert pria mademoiselle Dubois de remplir cette mission ; mais elle refusa.
— Vous savez, dit-elle, que l’amour-propre des femmes est encore plus vif entre elles que vis-à-vis des hommes. Mon intervention irriterait doublement Pauline.
Elle ajouta d’une voix émue :
— Après cette rupture, il faudra nous quitter, Albert.
— Nous quitter ! s’écria-t-il.
— Puis-je prendre parti contre ma sœur, et en vous gardant chez moi lui interdire ma maison ? Non, Albert, il faut laisser au monde le temps d’oublier votre liaison avec elle ; il faut…
— Vous quitter, dit-il, quand vous m’êtes plus